A Cayenne, près d'une centaine de personnes dans la rue en soutien à Olivier Goudet
Olivier Goudet n'est pas seul et près d'une centaine de personnes sont venues le démontrer. Toutes se sont données rendez-vous devant la caserne des pompiers de Cayenne pour crier leur désapprobation quant au verdict rendu dans l'affaire Goudet/Anicet. Le leader de Trop Violans a été récemment condamné à 5 ans de privation de droits civiques et 6 mois de prison avec sursis.
C’est précisément cette privation de droits civiques qui indignent les sympathisants d’Olivier Goudet. Pour Josette, « 5 ans, c’est trop ». « Il n’a pas volé, il n’a pas tué donc c’est de l’injustice », insiste cette manifestante venue avec un parapluie, « prête » à s’abriter si la grisaille ambiante était venue à se transformer en pluie diluvienne. Même énergie pour Franck, venu accompagné, pour participer à cette manifestation. « Il y a de l’injustice permanente et continue : aujourd’hui, c’est Olivier Goudet qui se bat pour des choses légitimes mais ça peut arriver à n’importe quelle personne."
Le cortège qui s’est élancé sur le boulevard Nelson Mandela, a poursuivi son chemin à la rue du Général de Gaulle. Tout au long du parcours, des pancartes étaient agitées par plusieurs personnes pendant que des slogans virulents voire injurieux étaient scandés par l'ensemble. Pendant, toute la manifestation, Yvane Goua, porte-parole de l’association Trop Violans 973, a mené la foule micro à la main. « On a voulu montrer à ces juges, à Anicet et tout ce qui en doutait que nous sommes suivis par la population, que nous ne sommes pas seuls », nous a expliqué Yvane Goua. Pour la militante, priver un individu de ses droits civiques, « c’est presque assassiner socialement quelqu’un ».
Plusieurs membres d’associations et sympathisants ont fait le déplacement, à l’image du Comité drapeau ou la centrale UTG. Les manifestants se sont finalement arrêtés devant le Palais de justice de Cayenne pour une prise de parole de l’homme du jour. Chaînes aux poignets, au cou et boulet au pied, la tenue arborée par Olivier Goudet faisait vraisemblablement penser à celle d’un esclave martyrisé et sanguignolent. C’est un leader de Trop Violans « fier » qui a marché pieds nus, avec « la confiance dans sa population ». S’il a fait appel de la décision de justice prononcée à son encontre, les doléances d’Olivier Goudet sont très claires. « Que la juge dégage, que le procureur dégage puisque c’est un souhait de la population et que justice soit rendue à notre association et à Olivier Goudet. »
Retour sur la manifestation de ce samedi après-midi à Cayenne, en vidéo :
Vos commentaires
"c’est un souhait de la population". Ah bon ? Je ne me rappelle pas avoir voté à ce sujet. Les indépendantistes pensent qu'en étant une centaine, ils représentent 300 000 guyanais... Qu'ils essayent déjà de gagner une élection... (que des défaites jusqu'à présent).
On peut également considérer que l'utilisation de l'image de l'esclave, pour faire appel à la population contre les organes judiciaires, représente une forme de dénigrement de la mémoire des victimes de la traite negrière.
Créant un parallèle malsain entre l'esclave et le repris de justice, on est face à une forme de negationisme car cette action de déguiser un condamné en esclave assimile l'esclave à un repris de justice, cautionnant ainsi la traite negrière, pourtant considérée à juste titre comme crime contre l'humanité.
C'est déjà Carnaval, le guignol est de sorti avec son petit troupeau de brebis bêlantes.
Et non, ça ne peut pas "arriver à n’importe quelle personne." Ça n'arrive qu'aux clowns.
Carnaval avant l'heure.Quelle mise en scène,ahou, ahou
NON, NON et NON !!!! Vous n'êtes pas représentatif de la pupoulation Mme GOUA, arrêtez de dire n'importe quoi ! Goudet n'a récolté que ce qu'il a semé. Aucun soutien de ma part pour ces gens qui n'ont aucune légitimité.
Le roi du carnaval covid 19 est de sortie
Alors que la pandémie reprend de plus belle, un repris de justice appelle à la rébellion contre les organes judiciaires, invitant la population à marcher derrière lui, sans aucun respect des gestes barrières ni masque, créant un cluster autour de lui.
Triste fin pour celui qui a tenté de faire croire qu'il luttait contre la délinquance, celui qui se fait appeler 500 frères contre la délinquance se retrouve à tomber dans la petite délinquance, appelant à lutter contre les organes judiciaires en leur reprochant trop de sévérité dans leurs jugements des délits et en se déguisant en esclave...
Pitoyable !
Même là, ils ne sont pas 500.
Tout fout le camp!triste pour notre Guyane
Où sont donc les 300 000 autres habitants?
Ah d accord notre population se résume à cette cinquantaine d'agitateurs chroniques?
"Pour Maitre Louzé-Donzenac, l’un des trois avocats d’Olivier Goudet ce procès"
Et quel emploi lui permet de se payer 3 avocats ?
Ou alors qui paye ?