SOLDES : L'envers des étiquettes

SOLDES : L'envers des étiquettes

Frank BRELAND Propos recueillis par Nicomède GERVAIS

Vêtements, bijoux, outils, bazar, c'est la valse des étiquettes pendant un mois. Le temps des soldes et des bonnes affaires pour les consommateurs, mais aussi pour les commerçants. Des opérations très réglementées et surveillées par la répression des fraudes.

Ça y est, les soldes sont là. Depuis samedi, les consommateurs bénéficient de réductions de prix qui peuvent s'avérer intéressantes. L'intérêt n'est pas seulement pour le chaland. Les commerçants profitent de ces périodes pour dynamiser leurs ventes.
Même si le début des soldes n'offre pas d'images spectaculaires, comme c'est le cas dans l'Hexagone, certains les attendent avec un certain intérêt. Cependant, dans la recherche des bonnes affaires, il convient d'être beaucoup plus attentif que lors de ses achats habituels. Dans un magasin, la distinction entre les articles soldés et non soldés doit clairement apparaître aux yeux du consommateur. Evitez de vous baser sur les publicités alléchantes ou sur les réductions de prix importantes. Vérifiez bien l'article et assurez-vous — si vous en avez la possibilité — que le rabais annoncé correspond vraiment à une diminution par rapport au prix réellement pratiqué précédemment. Cela suppose évidemment un minimum d'organisation pour le chasseur d'articles soldés. La réglementation peut vous y aider.
Qu'appelle-t-on soldes? « C'est la vente de produits démodés, défraîchis ou de fin de saison choisis par le commerçant. Bien que ce ne soit pas le cas ici, il n'y a pas vraiment de saison », répond Jean Schonne, inspecteur général de la DDCCRF (Direction départementale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), l'administration chargée de surveiller ces opérations.
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