L'efficacité des enquêteurs de la section
de recherches de la gendarmerie est à saluer. En deux jours, ils
ont mis la main sur les auteurs présumés du meurtre de Sandra
Martial, dont le corps avait été découvert jeudi à deux pas de chez
elle, la résidence les Oliviers, à Fonds-Sarail.
Il ne leur a pas fallu chercher bien loin,
d'ailleurs... Après la piste du crime passionnel, qui est apparue
la plus probable selon les témoignages de l'environnement proche
(de travail et familial) de la victime, puisque son ex-compagnon
était connu pour l'importuner régulièrement, c'est finalement la
piste du voisinage qui s'est avérée la plus concluante.
Vers 20 heures, deux cris...
Ce qui a mis la puce à l'oreille des
enquêteurs, ce sont les témoignages de quelques voisins qui avaient
aperçu, la nuit où Sandra a été tuée, plusieurs jeunes hommes du
quartier circulant à bord de la Golf de Sandra. Et aussi, les deux
cris entendus ce même soir vers 20 heures par tous ses voisins
vivant dans le même immeuble, sauf un...
Mais les gendarmes vont tout d'abord
entendre celui qui a été reconnu au volant du véhicule de Sandra.
Un jeune, la vingtaine, qui habite avec sa mère dans un immeuble
tout à côté.
Il est également en possession de l'un des
deux portables de la victime. Il ne fait d'ailleurs aucune
difficulté pour le donner aux gendarmes, expliquant qu'il l'aurait
trouvé dans la cage d'escalier de l'immeuble de Sandra, avec un
autre de ses portables et ses clés de voiture. L'autre téléphone de
la victime, les enquêteurs le retrouveront chez lui, durant la
perquisition. Pendant ses explications, le jeune homme est
d'ailleurs apparu « très zen », selon les gendarmes... Ces derniers
ne mettent pas longtemps à remonter, puis à entendre...