5 militants contre la vaccination obligatoire devant la justice

Le balai entre le Parquet, les forces de l'ordre et les manifestants contre la politique sanitaire gouvernementale reprend donc demain, mardi 5 juillet à partir de 8h30 dans le palais de justice du Larivot après les gardes à vue du 7 février dernier. Les convocations concernent cinq militants dont Yvane Goua et Olivier Goudet, le binôme sorti deuxième des élections législatives.
Les soutiens des cinq convoqués seront présents demain dès 8 heures devant le palais de justice.

Sur un flyer, le terme de "répression coloniale" apparaît. De l'autre côté le ministère public parle de non respect de la loi et d'entraves à la liberté. La trêve des campagnes électorales est donc terminée.
Le député Davy Rimane ne pourra pas être présent demain. Il est à Paris et travaille sur “le texte que porte le gouvernement pour prolonger les mesures de lutte contre la crise sanitaire”, nous a-t-il répondu ce lundi.
Nous ne savons pas si Jean-Victor Castor, le député de l'Île de Cayenne entre autres pourra être présent devant le palais de justice. Il serait intéressant de connaître la teneur de son message envers les autorités judiciaires et les manifestants dont certains lui sont tombés dans les bras samedi 18 juin, lors sa victoire.
Vos commentaires
...Ces violences doivent être sanctionnées.
Quand on s'attaque à un poste de la croix rouge qui propose de soigner la population on touche le coeur de la bêtise humaine.
Qu'auriez-vous dit si des pro-vaccins s'en étaient pris à cette pseudo caravane de la libertés au nom de leurs convictions,des preuves scientifiques? Vous auriez été les premiers à crier au scandale, à la "repression coloniale" mais pourtant dans l'autre sens, les actes de ces ignorants qui vivent encore dans les heures sombres de l'esclavage sont honorables. La situation est au mieux cocasse au pire repugnante.
Ne pas oublier son passé, c'est bien. Rester figé dessus, alimenter le communautarisme et la division, c'est stupide.
Bref, qu'ils le veuillent ou non,ce sont bien des bons français de France, n'est ce pas : ils n'existent que dans le conflit et la polémique.