Dès le 13 janvier, le lendemain de la
catastrophe, la Guadeloupe s'est organisée pour la mise en place de
la solidarité. Un comité technique opérationnel (CTO), composé de
la préfecture, du conseil régional, du conseil général, du SDIS
(service départemental de service et de secours), de la
Croix-Rouge, du Secours catholique et de l'Institut de coopération
franco-caraïbe (ICFC), a été créé. Ce comité, dont le siège se
situe au SDIS (Service départemental d'Incendie et de Secours) aux
Abymes, a une double fonction : d'une part gérer les questions
urgentes de premiers secours en relation avec la Croix-Rouge et le
Secours catholique, d'autre part, mettre en adéquation les offres
de services et les besoins d'Haïti.
Quelques jours après le séïsme, des actions
sur le court et le moyen terme ont pu ainsi être menées : la
création d'un centre d'appel (0800 591 591) permettant de traiter
les demandes de la communauté haïtienne de Guadeloupe,
l'organisation d'une campagne d'incitation aux dons en structurant
une procédure de collecte, de stockage, de transport vers des
entrepôts, et d'acheminement en Haïti et un dispositif relais de la
campagne d'incitation aux dons via les médias et un site
internet.
Réhabilitation de l'hôpital français
La gestion de la récolte des dons en
numéraire et l'expédition des dons en Haïti, a été confiée à
l'ICFC. La Pirac (Plate-forme d'intervention régionale Amérique
Caraïbe) a pris en charge le coût d'affrètement...