Depuis son lancement en 1998, la série
de jeux vidéo « Grand Theft Auto » -GTA-, magistral succès
commercial où le héros est un gangster, est régulièrement accusée
de provoquer des comportements criminels dans le monde
réel.
Edité par Take-Two Interactive, le jeu GTA
s'est développé à toute vitesse, malgré les chicanes des critiques
et des régulateurs du secteur peu enthousiastes à l'idée de voir
les joueurs marquer des points à chaque fois qu'ils tuent,
cambriolent, battent des prostituées...
« Grand Theft Auto : Liberty City
Stories », sorti en 2005, a dépassé les
records de vente d'un jeu pour la « Playstation » portable de Sony,
a fièrement annoncé en juin la société Rockstar Games, propriétaire
de Take-Two.
Il y a quelques mois, un membre d'un gang
violent qui jouait à « Grand Theft Auto » la journée avant d'aller
voler et tuer la nuit, a comparu devant un jury près de San
Francisco. Reconnu coupable de quatre meurtres, de douze vols à
main armée et d'une flopée de tentatives de meurtre, l'homme a été
condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.
Une maman : « Je suis tombée des nues »
Odile Decotte, une mère de famille de
deux enfants de 8 et 12 ans, assure être « tombée des nues » en
découvrant ce que contenait le jeu vidéo GTA. « On a offert ce jeu
à mon petit garçon de 8 ans en métropole. Quand je l'ai reçu il y a
un mois et demi, je n'ai pas regardé ni l'âge ni quoi que ce soit.
Mais, en m'y penchant de plus près, je n'aime pas du tout.
Manifestement, ce n'est pas du tout un jeu de son âge. Je lui ai
aussitôt retiré en lui expliquant le pourquoi de la chose. Il
y...