Anlyz avait 4 ans. Ce 13 janvier 2007, elle
vient à la piscine de Kourou, accompagnée de sa maman, d'une amie
de celle-ci et de cinq autres enfants. Un groupe qualifié de «
famille calme » par le juge Gravié-Plandé lors de l'audience. « La
famille ne s'est pas fait remarquer par des comportements, par de
la nervosité, par des jeux imprudents. » Anlyz et sa mère, Zylna
Mariema, sont au bord du bassin. À cet endroit, l'eau atteint une
profondeur de 1,20 mètre. Pendant un instant très court, la mère
d'Anlyz se tourne vers son jeune frère. Quand elle revient à sa
position initiale, Anlyz a disparu. Angoisse de la maman qui
cherche partout sa fille. Elle va voir les deux maîtres nageurs
pour leur signaler cette disparition. Pas de réaction. Elle
inspecte les locaux de la piscine. Pas de trace de sa petite fille.
Quand Zylna Mariema retourne au bord du bassin, son amie lui
signale qu'il y a quelque chose au fond de l'eau, à 1,20 mètre de
la surface. Il s'agira en fait du corps sans vie de la petite
Anlyz.
UNE BOUTEILLE D'OXYGÈNE...