Sciences : la mission Amazomix en escale en Guyane
LA GUYANE, LA MER

Sciences : la mission Amazomix en escale en Guyane

Michel LE TALLEC

Pendant un mois, dans le cadre de la mission Amazomix, scientifiques et spécialistes franco-brésiliens ont passé au peigne fin le cône de déversion de l’Amazone (le « panache »), qui s’étend jusqu’à plus de 3 000 kilomètres en mer. À bord du navire océanographique Antea, physiciens, biologistes et autres chercheurs ont, sur près de 6000 kilomètres, analysé les ondes marines, les courants de marée et tenté de découvrir de nouvelles espèces vivantes. Les premières conclusions devraient être rendues publiques d’ici quelques mois. Rencontre avec Arnaud Bertrand, chef de mission.

La mission Amazomix, dont vous étiez le responsable, regroupait 17 chercheurs français et brésiliens embarqués, plus un potentiel à terre de 70 spécialistes chargés de recueillir et analyser les résultats. Mais vous-même, quelle est votre spécialité ?

A cette question, je réponds régulièrement que je suis… « touto-logue » (rires). Plus sérieusement, et même si je suis de formation écologue, je touche à tout. A la fois parce que j’aime ça - je suis d’un naturel curieux, scientifiquement parlant - et aussi parce que mes fonctions de responsable m’obligent en quelque sorte à m’intéresser à toutes les disciplines.
La mission Amazomix, qui a débuté le 28 août dernier, a duré un peu plus d’un mois et s’est achevée il y a quelques jours. Quel bilan en tirez-vous ?

Une grande, une très grande satisfaction. Nous avons rempli la totalité du cahier des charges prévu, alors qu’avant de commencer, c’était...

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