INSPE : la fracture se creuse entre l’intersyndicale et la directrice
EDUCATION

INSPE : la fracture se creuse entre l’intersyndicale et la directrice

Samuel Reffé
Une vingtaine de formateurs a reconduit ce mercredi matin la grève entamée le 11 février.
Une vingtaine de formateurs a reconduit ce mercredi matin la grève entamée le 11 février. • S.R.

 Depuis le 11 février, une vingtaine de formateurs titulaires de l’institut national supérieur du professorat et de l’éducation se sont mis en grève. Suivis par l'intersyndicale majoritaire, ils déposaient un nouveau préavis de grève illimitée ce mercredi. En cause, le “management autoritaire” de Sonia Francius, directrice en poste depuis 2018, et l’absence de terrain d’entente quant à l’encadrement des mémoires des étudiants. Une trentaine de membres de “Trop Violans” affichaient ce matin leur soutien à la directrice.

"Putsch" opéré par les syndicats, ras-le-bol général du corps des enseignants et formateurs ou discorde complète dans les relations entre l’intersyndicale majoritaire et la directrice de l’INSPE ? Difficile de trancher ce matin, aux abords de l’établissement en charge de la formation des professeurs des écoles.

Depuis le 11 mai, date du premier débrayage du personnel de l’institut, la crise paraît s’éterniser et les terrains d’entente sont minces entre les syndicats SNESUP-FSU, Education Sud Solidaires, SNASUB-FSU et la direction soutenue par l’UTG largement minoritaire. Le conflit repose en grande partie sur l'encadrement des mémoires, partie prenante de la...

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